Leur handicap ne se voit pas, mais ses répercussions dans leur vie se font bien ressentir. Aujourd’hui 8 % des élèves d’une classe d’âge sont dys (dyslexiques, dysphasiques, dysorthographiques, dyspraxiques ou dyscaculiques*), comme l’a souligné la Haute autorité de santé, qui a dévoilé ce mercredi ses recommandations pour améliorer le parcours de santé de ces enfants.
Les troubles dys résultent d’anomalies dans le développement cognitif de l’enfant et se manifestent différemment : « Certains enfants parlent mal, d’autres lisent très lentement ou ont du mal à écrire, d’autres encore ont des difficultés massives dans l’apprentissage du calcul… Mais si tous ont une fonction altérée, ils en ont d’autres qui fonctionnent très bien », explique le Dr Catherine Billard, neuropédiatre. La sévérité de ces troubles varie d’un enfant à un autre et il est par ailleurs fréquent qu’un même enfant soit atteint par plusieurs troubles en même temps.
Lire la suite (source : 20mn) : Dyslexie, dysphasie, dyspraxie… Pourquoi la vie des enfants dys demeure un parcours du combattant