Comment gérer le code et le permis lorsqu’on est atteint ce trouble ? Une association sarthoise et des moniteurs d’auto-écoles se mobilisent. Une réunion d’information a eu lieu samedi au Mans.
« Sans de permis de conduire, trouver un travail est compliqué. Lorsqu’un jeune est atteint de dyspraxie, qui est handicap invisible, il lui faut être très entouré. »
Samedi, à la maison de quartier des Maillets au Mans, Valérie Guesnay, la présidente, et les membres de Dyspraxie France Dys Sarthe (DFD 72) ont apporté des réponses aux jeunes atteints de ce trouble, et qui veulent un jour conduire.
Qu’est-ce que la dyspraxie ? Il s’agit d’un trouble invisible qui ne touche pas à l’intelligence, lié à l’apprentissage de gestes routiniers ou qui doivent s’automatiser. « Les gestes ne sont pas spontanés. En tant que moniteur d’auto-école, il faudra répéter à l’élève encore et encore, lui faire corriger ses gestes plus souvent qu’un élève « classique »”, explique Lydie Guibert, directrice d’auto-école à Savigné-l’Évêque.